dailymotion-domain-verification=dmwfxme0de7jvxapc Norrland Husky: juillet 2014

Grande odyssée : ouverture des inscriptions


La Grande Odyssée Savoie Mont Blanc - du 10 au 21 janvier 2015

La Grande Odyssée Savoie Mont Blanc est la plus grande course à étape au monde et s’adresse aux mushers expérimentés de longue et mi-distance, pouvant aligner 14 chiens au départ de la course.

A travers la Savoie et la Haute Savoie 25 mushers du monde entier issus d’une douzaine de pays différents, viennent s’affronter durant 2 semaines de course sur plus de 750 km et plus de 25 000 m de dénivelés positifs cumulés.

De jour comme de nuit, la piste conduit les équipages dans 25 stations de skis entre Savoie et Haute Savoie, sièges de très nombreuses animations. Pour chacune des 10 étapes, les départs en contre la montre (toutes les 2 min) ou en mass start (en parallèle) rassemblent des milliers de personnes dans les rues enneigées des centres-villes ou dans les plus beaux sites naturels des Pays de Savoie Mont Blanc.

La course comprend 3 bivouacs en totale autonomie (un la première semaine et deux la seconde semaine).
Le Premier Trophée - du 10 au 14 janvier 2015 
Se déroule du prologue à l'étape n°4 incluse de La Grande Odyssée Savoie Mont Blanc. Cette année, il est ouvert au maximum à 10 mushers de mi-distance, qui devront parcourir plus de 400km d'efforts. 
Le Trophée 4Pat' - du 16 au 18 janvier 2015

Se déroule sur 3 jours pendant les étapes n°6 et 7 de La Grande Odyssée Savoie Mont Blanc. L'étape 6 étant organisé en demi-étapes avec bivouac obligatoire, en pleine montagne.  Elle est ouverte au maximum à 10 mushers de mi-distance, qui devront parcourir plusde 250 km effort. 
Le Troisième Trophée - du 19 au 21 janvier 2015

Cette année le Troisième Trophée se déroule pendant les étapes 8 et 9 de La Grande Odyssée Savoie Mont Blanc en Haute Maurienne Vanoise. Elle est ouverte au maximum à 10 mushers de mi-distance, qui devront parcourir 250 km effort.
Il comprend aussi un bivouac obligatoire en pleine montagne.
NOUVEAUTE 2015 : La Grande Odyssée Junior - les 16 et 17 janvier 2015
Se déroule sur 2 jours ‐ 100 km ‐ pool de 7 chiens
Cette course empreinte 2 étapes sur les pistes de la La Grande Odyssée Savoie Mont Blanc mais dans des versions raccourcies pour la seconde étape.
Ouvert aux mushers de 16 à 18 ans
Ouvert aux mushers de 14 à 16 ans avec dérogation de la fédération délégataire nationale.
Chiens attelés : 4 minimum, 6 maximum.
La course sera organisée à partir de 5 inscrits minimum.

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NICOLAS VANIER : « L’AFFAIRE DES CHIENS »

Nicolas vous parle. Permettez-moi de faire miennes ces phrases écrites par un autre : « La calomnie est un mal séculaire et ordinaire qui atteint beaucoup de gens et c’est aussi, pour chacun de ceux qu’elle frappe, une tragédie singulière. En racontant celle que je viens de vivre, j’espère provoquer une réflexion salutaire sur les nombreux dérapages et sur les lourdes fautes qui se sont produits. Donner du sens à ce combat m’aide à le livrer » Les attaques extrêmement violentes dont j’ai été l’objet ces derniers jours dans la presse et dans les réseaux sociaux m’ont d’abord laissé sans voix. Abasourdi. Effondré. Une fois cette première onde de choc passée, je veux rétablir la vérité sur ce qui s’est passé autour du Camp qui porte – portait – mon nom, afin que ceux qui se plaisent à colporter des rumeurs soient mis en face de leurs responsabilités. Sur la base d’informations fausses ou déformées, reprises, amplifiées et commentées par certains medias sans qu’ils prennent la peine de vérifier quoique ce soit, j’ai été livré en pâture à la vindicte populaire. Il aurait pourtant été facile de vérifier les informations auprès de la SPA officielle, de la Préfecture de la Drôme, de notre vétérinaire, des mushers professionnels, etc. Je comprends que ces images et rumeurs vous aient touchés et parfois révoltés. La cruauté avec laquelle certains ont commenté ces fausses informations est effrayante. Le 13 juillet, le « scandale » éclate : « 61 chiens de traineau retrouvés dans un état cadavérique et appartenant à Nicolas Vanier qui ferme son Camp sont placés à la SPA après que celui-ci les a abandonnés ». Voilà en résumé ce que l’on peut lire de pire ici et là. Odieux mensonges diffusés instantanément auprès du grand public et des associations de défense des animaux qui relaient l’information. Associations pour lesquelles j’ai le plus grand respect pour le travail formidable qu’elles effectuent. En l’espace de quelques heures, moi, Nicolas Vanier, l’amoureux des chiens, ne suis plus qu’un odieux personnage qu’il faut lyncher, lapider sur la place publique, entreprise de démolition encouragée par certains médias en recherche de « scoops » à sensations fortes. On n’imagine pas ce que les mensonges peuvent avoir de monstrueusement violent, de profondément révoltant quand on en est la victime. Voir la rumeur s’emballer sans moyen de rétablir la vérité est une des épreuves les plus dures que j’aie vécue. J’ai encore du mal à trouver les mots pour en parler. Je n’étais pas armé pour y faire face. Aussi, il est temps de livrer ma vérité, de dire ce qui s’est réellement passé : Le Camp, auquel j’ai donné mon nom, a été créé il y a 5 ans avec mes amis pour faire connaître cet endroit magnifique qu’est le Vercors au grand public et lui permettre de découvrir la conduite de chiens de traîneaux tout en offrant aux professionnels un lieu pour entraîner leurs chiens, les héberger et exercer leur métier de guide. Il a donc réuni les animaux de différents propriétaires : tous les chiens ne m’appartenaient pas, loin de là. La décision de fermer ce Camp a malheureusement été prise car les conditions économiques de sa survie n’étaient plus réunies. Le 3 juin, deux chiens appartenant à Alain Brénichot, mon compagnon d’aventure et associé du Camp, s’échappent, par une porte laissée ouverte, de l’enclos dans lequel ils vivent et provoquent des dégâts dans la bergerie voisine, ce que je regrette aussitôt et publiquement par écrit. L’éleveur est indemnisé et la Préfecture de la Drôme réclame que des travaux soient réalisés pour que cela ne se reproduise pas. Le 10 juin, Erwan Mairy, le gérant du Camp ainsi que les associés dont je fais partie, prennent la décision de fermer le Camp. Une petite structure touristique qui, souffrant du ralentissement économique, ne s’en sort plus et doit fermer ses portes. Ceux qui se sont succédé à la direction de ce Camp étaient, comme moi, des amoureux des chiens et de la nature, mais pas des gestionnaires et nous avons perdu beaucoup d’argent. Notre consolation a été le plaisir que les gens ont eu à venir partager de belles expériences. Cette décision que j’annonce publiquement le 23 juin est douloureuse mais d’autant plus inévitable que l’accident a soulevé un tollé chez les éleveurs de moutons de la région. Les différents propriétaires de chiens de traîneau et de chevaux présents sur le Camp doivent donc trouver des solutions pour leurs animaux. Notre intention à tous est d’assurer un avenir heureux pour tous les chiens, et, pour ma part, je trouve une solution pour installer les miens ailleurs. Puisque nous avons décidé de fermer le Camp, les responsables et associés prennent la décision, que j’approuve, de ne pas réaliser les travaux de sécurité coûteux et devenus inutiles, si bien que la Préfecture ordonne très normalement la fermeture administrative du Camp le 7 juillet. Une fermeture exigée pour des raisons de sécurité alors même que l’état de bonne santé des chiens a été vérifié et confirmé, entres autres, par le préfet de la Drôme au micro de France Bleu Drôme Ardèche ce même-jour. Dès lors, et comme l’a confirmé la Préfecture dans un communiqué de presse daté du 16 juillet, je n’épargne pas mon temps ni mon énergie pour aider à trouver les meilleures solutions pour ces chiens qui ne m’appartiennent pas, mais pour lesquels, comme leurs propriétaires, je veux un avenir heureux. J’active mon réseau et tout se passe pour le mieux puisque les chiens sont soit pris en charge par leurs propriétaires, soit placés chez des amis mushers qui sont absolument ravis de les accueillir pour agrandir leurs meutes et développer leurs activités. Ces mushers ne tarissent d’ailleurs pas d’éloge sur les chiens qu’ils récupèrent « en pleine santé et bien dressés » mais ils ne seront jamais interrogés par les mêmes journalistes qui ne vont s’intéresser qu’aux informations « nuisibles ». Début juillet, Alain et Erwan établissent une liste de 10 chiens pour lesquels ils n’ont pas de solution immédiate. C’est alors que la Préfecture de la Drôme et la DDPP (Direction Départementale de la Protection des Populations) proposent que l’association Eden Valley, spécialisée dans le chien nordique, proche du Camp et de bonne réputation, s’en occupe (association indépendante qui n’a rien à voir avec la SPA qui sera injustement mêlée à cette affaire). Sans m’en avertir (car je me trouve à ce moment-là à l’étranger), Alain et Erwan confient alors leurs chiens à cette association. C’est donc avec la stupéfaction que l’on imagine, que les propriétaires de ces 10 chiens apprennent par les médias que leurs chiens sont « dans un état cadavérique, bourrés de vers et de puces » ! La suite est abracadabrante : il ne s’agit pas de 10 chiens mais de 61 chiens ! dont une partie aurait participé avec Nicolas à ses expéditions … Beaucoup ont été choqués par les photos diffusées. Vous savez, tout comme moi, que l’on fait dire ce que l’on veut à une photo : nombreuses ont été les personnes qui se sont rendues au Camp cet hiver et ce printemps et qui ont toutes constaté l’excellente santé des chiens et leur joie de vivre. Certains sont fins, effilés, musclés car il s’agit de chiens Alaskan, des chiens croisés avec des lévriers d’apparence maigre, surtout en période de mue, mais qui sont surtout de grands marathoniens. Il est vrai que deux chiens sont particulièrement maigres, l’un a été très malade cet hiver et récupère doucement et l’autre, comme l’expliquera Erwan, est un chien stressé qui mange mal depuis la fermeture du Camp. Mais rien d’alarmant. Au Camp, les équipes disposaient de deux mois de nourriture d’avance et les chiens étaient parfaitement nourris et soignés, ce qu’a confirmé le vétérinaire qui s’en occupe, les vaccine, et fournit, entres autres, les vermifuges distribués quatre fois dans l’année (Lire son témoignage ci-joint). En mon absence et alors que je suis injustement attaqué, les propriétaires des chiens, paralysés par la violence des attaques et par l’importance que l’affaire prend, n’osent et ne savent pas démentir alors que la presse se déchaîne et que certaines associations de défense des animaux se font de la publicité et en appellent aux dons … Lorsque j’apprends « l’affaire », je suis en Chine. Le temps de rentrer, mes démentis et explications n’ont pas d’impact. Quelques-uns, responsables de ces fausses informations rectifient, corrigent, s’excusent mais le grand public doute : « pas de fumée sans feu », d’autant plus que les médias et réseaux sociaux continuent à commenter et à divulguer de fausses informations comme celle, très grave, émanant de l’association Eden Valley (qui s’est depuis excusée) qui a affirmé qu’elle avait accueilli un de mes chiens, « Tagish », avec lequel j’ai traversé la Sibérie en 2005. Une aberration de plus qui ne vise qu’à me faire mal (Tagish est mort de vieillesse il y a 4 ans…). C’est la curée, tout le monde y va de ses commentaires. Je suis dégoûté. J’hésite sur la conduite à tenir. Les conseils qu’on me donne sont contradictoires. Continuer à démentir ou laisser passer l’orage ? Je ne suis ni irresponsable, ni parfait. J’assume mes erreurs lorsque j’en fais et je n’aurais sans doute pas dû donner mon nom à un Camp que je ne pouvais diriger, mais je n’ai rien fait de répréhensible, ni de malhonnête et surtout, jamais je n’accepterai qu’on dise de mes amis, qui ont consacré leur vie à leurs chiens, qu’ils les ont mal soignés. Jamais. C’est pourquoi, dimanche dernier, je suis allé au refuge Eden Valley voir les 10 chiens pour m’assurer de leur état. Ils vont très bien et sont heureux (cf. le communiqué commun que nous avons signé avec la responsable de l’association Eden Valley). Ils vont très bien comme tous les autres : ceux du Camp dont nous avons des nouvelles régulièrement et les miens, que j’ai vus hier encore et avec lesquels je repartirai bientôt. Ceux ci se portent à merveille et c’est dans les yeux plein d’amour de ma chienne de tête ; Burka que j’ai retrouvé un peu de courage et de sérénité après cet injuste lynchage. L’ouragan de mensonges, qui s’est si injustement déclenché, m’a dévasté, moi qui ai consacré et continue de consacrer une grande partie de ma vie aux chiens et à la nature. Mais cette épreuve m’a permis aussi de compter mes vrais amis, merci à eux. Et ceux qui se défilent, prouvent, si besoin est, que le courage n’est plus une vertu très en vogue. Merci d’avoir pris le temps de me lire. Je sais que tout cela est irrationnel et je sais relativiser mais je souffre et cela m’a fait du bien de parler, à vous que j’ai croisés, amis personnels ou professionnels, soutien d’un jour ou de beaucoup plus, à vous qui m’avez aidé, à vous tous qui me connaissez et qui, je l’espère, n’avez pas cru à cette calomnie. Nicolas • La lettre du vétérinaire du Camp : « Je souhaite rétablir la vérité. Les chiens du camp Vanier n’étaient jusqu’à présent ni maltraités, ni décharnés. Le camp a été inspecté plusieurs fois par les services vétérinaires de l’Etat qui n’ont jamais signalé de tels problèmes. J’ai assuré pendant cinq ans le suivi sanitaire des chiens du camp qui comprend la vaccination annuelle complète, les traitements antiparasitaires et les soins vétérinaires. Je peux attester du bon état de santé des animaux au cours de cette période. Je peux également affirmer que les personnes qui s’en occupaient faisaient de leur mieux et étaient animés par une réelle passion pour les chiens. Je veux faire comprendre que les chiens étaient soit destinés aux expéditions de Monsieur Vanier et devaient pour cela être dans un état de forme irréprochable à l’instar d’athlètes de haut niveau, soit destinés à l’activité touristique de traîneau à chiens et étaient pour cela visibles par des clients qui n’auraient pas supporté ce qui a été décrit par les médias. Comme citoyen, je suis indigné de voir colporté le mensonge par la presse; je suis aussi attristé de voir mes concitoyens hurler avec les loups. J’ai choisi mon camp, c’est celui des animaux. Je suis du côté des brebis lorsqu’elles sont attaquées. Je suis du côté de la vérité lorsqu’elle est maltraitée. » Tristan Ruprecht Docteur Vétérinaire J’aime

Nicolas Vanier : "Ces accusations sont sans fondement et intolérables"


Le Point.fr : Que répondez-vous aux accusations de mauvais traitement des chiens du camp qui porte votre nom?
Nicolas Vannier : Tout d'abord, je n'ai pu m'expliquer plus tôt puisque j'étais à l'étranger pour mes projets. Dès que je suis rentré, j'ai souhaité régler cette histoire le plus vite possible. D'abord avec les personnes en question, et notamment le refuge Eden Valley qui a accueilli dix des chiens de traîneau du camp. On m'a accusé sur les réseaux sociaux d'avoir abandonné mes quatorze chiens de traîneau dans un refuge. C'est infondé, totalement faux et intolérable. Ils sont repartis avec moi, car ils m'accompagnent dans toutes mes aventures. Jamais je ne pourrai m'en séparer. La seconde information erronée est celle sur la santé des autres chiens du camp. Ceux qui ne m'appartiennent pas. Une partie a été récupérée par leurs propriétaires, des amis mushers. Et dix ne pouvaient retourner avec leur propriétaire. Ainsi, la décision a été prise de les céder à une association qui devait s'en occuper et leur trouver un nouveau foyer. Toute cette histoire est un grand gâchis. Le fond de l'affaire, c'est le camp. Moi, tout ce qui m'importait, c'était le bien-être des chiens. Dès que j'ai su que le camp allait fermer, j'ai remué ciel et terre afin que les propriétaires puissent les récupérer dans les meilleures conditions possible.
Justement, la présidente du refuge Eden Valley, Pascale Laroche, a constaté que les chiens étaient très maigres et avaient plein de puces et de vers.
J'ai téléphoné à Pascale Laroche pour mettre les choses au clair. Je pense qu'il y a eu beaucoup d'exagération des deux côtés. Je me suis excusé auprès d'elle pour avoir porté une accusation exagérée à son encontre. Ça ne venait pas d'elle, mais de la SPA de Besançon. Globalement, les chiens sont en bonne santé. Les chiens que vous voyez sur les photographies publiées sont des Alaskan, un croisement entre des Huskies et des Lévriers. Ils sont naturellement maigres, d'autant que ce sont des chiens faits pour faire de longues distances, de vrais marathoniens. Mais c'est en plus une période de mue pour eux, ils perdent beaucoup de poils et paraissent plus maigres. Pour ce qui est des puces et des vers, je ne comprends pas puisqu'ils ont été vermifugés il y a deux mois. 
La gestion du camp a été largement mise en cause. Valse des directeurs, salariés mal payés et qui s'occupaient peu des chiens.
Je connais personnellement les propriétaires des chiens et je ne laisserai jamais dire qu'ils se sont mal occupés des chiens. C'est absolument intolérable. Il y a cinq ans, nous avons créé le camp avec des amis. C'était un projet de longue date, un rêve. Mais ça a été difficile, financièrement notamment. Les personnes qui ont dirigé le camp n'étaient pas des gestionnaires, mais plutôt des amoureux des chiens et de la nature. Voilà la seule erreur qui a été commise...
Pascale Laroche affirme que suite à une information d'un salarié du camp, elle avait fait un signalement en mai dernier quant aux mauvais traitements des chiens. Quelque temps avant votre annonce de la fermeture du camp.
En effet, et après de nombreuses discussions avec le personnel du camp, nous avons demandé à Pascale Laroche de publier un démenti. Je le répète, les chiens ont toujours été bien traités dans le camp. La plupart des chiens qui viennent de quitter le camp sont en bonne santé. Il n'y a eu aucune remarque de la part des vétérinaires ni de la DDPP à ce sujet. Les chiens figurant sur les photographies sont en période de mue, comme je l'ai expliqué. Le camp avait des problèmes de gestion et de finances. Il manquait un bon investisseur et un bon gestionnaire de métier. De cette manière, nous et nos amis aurions pu nous concentrer sur notre passion de ces chiens.
En local, certains éleveurs et certains mushers installés depuis longtemps ont affirmé que vous ne veniez que très rarement au camp.
Non je n'y allais pas très souvent, mais ce n'était pas MON camp. Je lui avais donné mon nom et mon image pour apporter ma passion et mon amour des chiens de traîneau et de la nature. Je n'étais pas le gestionnaire, je n'ai jamais dirigé cette structure. Je passais de temps en temps, mais j'avais d'autres obligations, ailleurs. Il y avait des salariés pour s'occuper des chiens, et ils étaient présents. En voyant la tournure des événements, je me dis que je n'aurais pas dû poser mon nom sur le camp. C'était peut-être une erreur.

N. Vanier : Ouf les chiens vont bien

Article du dauphiné: http://www.ledauphine.com/drome/2014/07/15/plus-aucun-chien-au-camp-vanier

Vassieux-en-Vercors : plus aucun chien au camp Vanier ?

Aujourd’hui mercredi 16 juillet, conformément à l’arrêté préfectoral il ne devrait plus rester un seul chien sur le camp Vanier, ouvert en 2011 à Vassieux-en-Vercors.
Lundi 7 juillet une inspection du site avait conduit à cette décision (lire notre édition du 8 juillet) induisant le reclassement et à la prise en charge des 61 chiens encore présents sur le site.
Hier, Yves Hocdé, directeur de cabinet du préfet de la Drôme, est revenu sur leur destinée : « les chiens sont en bonne forme. Sur les 61, seuls 41 étaient en gestion par la société Vanier, 20 appartenant à un ancien salarié. Plusieurs ont été confiés à des associations ou à des particuliers. Il va en rester de 4 à 16 qui vont être dirigés vers des refuges. »
Aucune procédure d’euthanasie n’a été enclenchée : « Nous nous sommes employés à ce que la totalité des chiens soit reclassée. »
Aujourd’hui, une délégation de la Direction départementale de la protection des populations va se rendre sur place afin de vérifier que l’arrêté préfectoral a bien été respecté.


Photo Le DL
Photo Le DL

Faut il abattre les loups ??

Dans un monde normal, nous ne parlerions pas du loup ; ce serait un non-sujet. Le grand canidé tient pourtant le haut du pavé de l’actualité parlementaire – le projet de loi sur l’agriculture, adopté en deuxième lecture par l’Assemblée le 10 juillet, doit permettre aux éleveurs de le tuer sans trop de tracasseries – et attire autant de ferveur que d’animosité.

Un loup, en septembre 2012.
Pourtant, seuls quelque 300 individus sont présents en France, où ils seraient responsables de la mort d’environ 6 000 ovins par an – soit 0,08 % du cheptel national. Spécialiste de la question au Monde, Audrey Garric a calculé que, même en ne considérant que le cheptel des départements où Canis lupus est présent, le taux de pertes dû à cet implacable tueur reste autour de 0,2 %.
La haine focalisée sur l’animal semble donc assez disproportionnée, et l’empressement des politiques à répondre à cette colère est, lui aussi, assez paradoxal. Car, selon un sondage conduit fin 2013 par l’institut IFOP pour l’Association pour la protection des animaux sauvages, il semble y avoir un consensus assez large dans l’opinion pour préserver l’animal. A la question de savoir s’il est « acceptable d’abattre des espèces protégées telles que le loup, le vautour, le bouquetin au motif qu’elles peuvent représenter un risque », trois Français sur quatre répondent par la négative.
Les esprits chagrins rétorqueront que c’est là l’effet d’une lubie d’urbains « écolo-bobos » vivant loin de la nature et de ses réalités.

Laponie Mush , un site à visiter


Si vous voulez faire un voyage en laponie suédoise, il y'a pas mal de mushers français installés là bas qui peuvent vous accueillir. Parmi eux voici laponie mush dont le nouveau site internet est une pure merveille à visiter : Laponie mush

Une de mes oeuvres de jeunesse

Voici un petit dessin que j'ai fait il y a 22 ans. Dommage, j'aurais du continuer le dessin j'aimais bien


Un petit tour de 6,2 km grâce au mauvais temps

Je profite d'un temps exceptionnellement froid en ce mois de juillet pour faire un tour ce matin sous la pluie et le déluge de 6,2 km avec le team. Si le temps le permet, ce week end il est possible de renouveller l'opération. Les chiens ont bien besoin de se défouler.


Présentation du nouveau logo des Norrland Husky

Voici le nouveau logo du team réalisé par mon fils Florian Métier. Je vais pouvoir l'insérer dans mes futures vidéos. Merci à lui. Si ça vous intéresse de faire pour votre propre team un logo de ce genre n'hésitez pas à faire appel à lui.



Arrêtés ministériels « loup »

Sont parus au Journal Officiel de ce jour, les arrêtés organisant les tirs de prélèvement du loup pour la saison 2014/2015.
En autorisant la destruction de trente-six loups en 2014 - nombre en augmentation systématique depuis trois ans - et en donnant aux Préfectures la possibilité d'organiser des battues dans cinquante-sept communes du sud-est, l'État n'assume pas la présence d'une espèce pourtant protégée au niveau international. Non seulement cette fuite en avant ne calme pas les ardeurs des plus farouches détracteurs du loup, mais elle ne fait que retarder la nécessaire cohabitation avec l'élevage en France.
Le Loup, espèce chasse ? - Crédit photo : Charles Metz